Hymne à Sobek
Publié le 8 February 2006 par Nico
Salut à toi, qui te lèves dans l'eau primordiale, seigneur des pays profond, souverain du bord désertique qui traverse les lagunes.
Dieu puissant, dont on ne peut pas voir le coup de main qui vit du vol.
Image de Rê, grand dispensateur de lumière qui vient des flots.
Souverain des rivières, prince des vents, taureau fécondant, seigneur de l'amour, seigneur de la nourriture, qui se fait des cadeaux lui-même, celui aux cheveux bouclés, qui aime la rapine.
Lève-toi, lutte pour ton corps !
Durable en divinité, taureau engendrant, lion sauvage d'une force prodigieuse, de belle stature, souverain des pays étrangers, seigneur de l'encens au milieu des rites, celui au coeur élevé, étoile dans les champs.
Tu traverses le Fayoum, tu passes à travers l'eau pour chercher ton père Osiris.
Tu es apparu comme roi de Haute et de Basse Egypte, les coeurs des dieux te craignent, les aliments royaux arrivent chez toi, vigilant, coureur aux dents tranchantes, qui saisit avec sa force, qui a du pouvoir avec son Ba.
Or des taureaux, taureau des Hathor, phallus de ses pouvoirs magiques auxquels s'associent les femelles des faucons, vers lequel les déesses se penchent.
Sobek apparaît, il a conquis le ciel, il a rempli les deux pays de son pouvoir.
Que tu es beau, Sobek du Chedit, né, vivant, fort, armé, loué, brillant, équipé !
Rê reçoit les louanges de tes femmes-déesses, aucune ne peut te priver de son corps.
Elles se groupent autour de toi comme adoratrices, elles se penchent vers toi comme servantes, elle t'appellent : Notre Horus vient, notre dieu vient, le seigneur de la fertilité, grand en atrocité et personne ne peut se préserver de son attaque.