Pendant 1400 ans personne ne put lire l'écriture des anciens égyptiens. Certains grands esprits scientifiques tentèrent de déchiffrer ces mystérieux signes idéographiques, mais sans résoudre le problème. En 1799, un soldat de l'armée Napoléonienne découvrit à Rosette une pierre de basalte noir contenant un texte rédigé en trois écritures différentes. La partie supérieure comportait des signes hiéroglyphiques, la partie centrale était rédigée en démotique et le bas en grec. Le texte, un édit royal datant du 27 mars en 196 avant J.C. faisait mention des avantages dont bénéficiait Ptolémée V Epiphane sur l'Egypte au moment de son couronnement. La pierre fut confisquée à l'armée française par la marine britannique, mais des copies des trois textes furent mises à la disposition des grands linguistes européens. Jean-François Champollion fut le premier à trouver la clé. Pendant 14 ans, il étudia ces textes, les compara à d'autres et en 1822 annonça, dans une lettre à l'Académie Royale des Inscriptions, qu'il avait découvert le concept de l'écriture hiéroglyphique. La pierre de Rosette venait d'ouvrir les portes de l'égyptologie.
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